Je m’étais promis de
colliger tous les chapitres de ma nouvelle interactive, parue dans le journal
Sans papier de la Téluq depuis 2011. Voilà qui est fait pour la saison 2011-2012- vous trouverez le lien plus bas et à droite de ce message, il apparaît dans les liens latéraux du blogue.
Je vous rappelle le concept :
Chaque mois, je devais
produire un chapitre de nouvelle – j’ai opté pour un texte grand public vu le
lectorat- puis je proposais quelques choix de suites pour le chapitre suivant,
exhortant mes lecteurs à venir voter pour la suite. L’option récoltant le plus
de votes serait retenue pour le chapitre suivant, aussi vous devez vous
imaginer que j’étais parfois à la dernière minute à stimuler les participants à
voter, avant de savoir ce que je j’écrirais. Impossible donc de prévoir la fin
de l’histoire, sauf dans les très grandes lignes. Je tiens à souligner que j’ai
tenu compte, dans la mesure du possible, de tous les votes, des égalités, et
aussi des suggestions supplémentaires qu’on a pris la peine de me fournir, pour
les inclure dans la suite de l’histoire.
Je me suis beaucoup
amusée à me creuser les méninges pour respecter mes propres règles du jeu, idem
pour l’année suivante que je mettrai en ligne un peu plus tard. J’ai toutefois décidé
de ne pas poursuivre cette aventure qui devenait trop exigeante. Au départ, l’idée
avait germé dans ma tête parce qu’au sein du Sans papier, on a peu de réponses
des lecteurs et on ne sait pas qui nous lit. J’ai donc décidé de créer un « call
to action », comme on dit en marketing, et ça a bien fonctionné. J’ai été comblée
de savoir ce que mes lecteurs pensaient de mes textes à mesure qu’ils les découvraient,
et qu’elles étaient leurs espérances pour la suite m’a beaucoup aidée à
comprendre mon travail.
Vous verrez qu’en
offrant des choix aux lecteurs, je suis d’abord partie dans tous les sens pour ensuite
restreindre les options, surtout vers la fin, préparant des événements-clés. Je
vois ça un peu comme dans la vraie vie : il y a des moments de pure
coïncidence, où tout est permis, et d’autres moments-clés qui sont prédestinés,
si j’ose employer ce terme, ou plutôt qui sont mis en mouvements par tout ce qu’on
a fait dans le passé, et qui sont incontournables, peu importe comment on les
appelle.
Voici donc le travail
composé, d’une certaine façon, de mains multiples sur près de 10 mois. J’ai peu
changé le texte, mais j’ai dû corriger les temps de verbe qui glissaient du
présent au passé simple d’un mois à l’autre, embêtant! Aussi, la plateforme ne
me permettait pas de publier le texte en lien pdf mais ne vous gênez pas pour
le copier et le coller sur votre bureau, vous le lirez à tête reposée car il
est formé de plus de 12000 mots. Un grand café serait parfait.
Bonne lecture!
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