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Blogue de Hélène Arsenault


lundi 17 décembre 2012

Bilan et suite du Nanowrimo

Bonyenne que ça fait longtemps! Le plus difficile après une longue pause de blogue, c’est de redémarrer. Tant de choses à dire qu’on ne sait par où commencer. Je voulais d’abord faire un retour sur mon Nanowrimo du mois de novembre, puisque ce fut l’événement le plus prenant du mois.

J’en étais à ma troisième participation, et très probablement la dernière. La première fois avait été magique. J’étais prête à écrire mon tome 2 de l’histoire que j’avais déjà en cours, j’avais joué toutes les scènes importantes dans ma tête et je disposais de beaucoup de temps pour écrire, ce qui fait qu’en deux semaines à peine j’avais déjà terminé mes 50 000 mots. La deuxième année, ça s’est déjà un peu moins bien passé. Je me demandais si je devais entamer le tome 3 de ma série ou écrire quelque chose de totalement différent. J’avais entendu dire qu’il est préférable de ne pas trop s’avancer dans les séries avant d’être publiée, parce qu’une fois qu’on trouve un éditeur et qu’on travaille avec un directeur littéraire, il arrive de prendre différents tournants qui changent la suite, sans parler du style et de l’évolution de l’auteur. Je me suis donc convaincue que je devais écrire autre chose, si ce n’était que pour me prouver que j’en étais capable. J’ai ainsi pondu un texte de science-fiction que j’avais en tête, mais qui ne se tenait pas complètement. Je n’y ai pas retouché depuis plus d’un an et j’ignore ce que j’en ferai.

Pour ma troisième participation à l’événement de novembre, j’ai cette fois opté pour un roman qui se situe dans l’univers de mes premiers tomes, mais dans le futur, ce qui je crois règle plusieurs problèmes liés à la trame générale de ces premiers fruits de mes efforts littéraires. Si ça s’est bien déroulé, je me suis tout de même sentie bousculée dans le temps, et j’ai vécu toutes les failles imaginables de ces délais imposés sur l’organisation de la pensée et du récit.

La beauté du Nanowrimo réside entièrement dans l’abandon littéraire, dans la créativité sans trop de temps d’arrêt pour se questionner. Pour les novices, c’est utile car ça permet de passer outre ses blocages et hésitations, pour concentrer ses efforts à atteindre les 50 000 mots et se sentir vainqueur d’avoir enfin atteint un objectif de taille. Remporter ce défi aide à se sentir plus confiant en ses capacités à achever un ouvrage, bien que ce ne soit que le début. Mais lorsqu’on l’a fait quelques fois, les récompenses sont moindres, et les lacunes plus importantes.

J’aurais aimé prendre plus de temps pour réfléchir à mes blocages, et lorsque j’en trouvais la solution, parfois ça nécessitait de retourner en arrière pour effectuer quelques corrections, mais je n’en avais pas le temps. La quantité de travail, une fois le nano terminé, demeure immense, car le projet n’est pas terminé et les corrections dans le fil du récit sont nombreuses. Voilà pourquoi je vous dirai bel et bien « Ceci est mon dernier Nano! » avec la voix de Dominique Michel, juste pour me garder une petite porte de sortie hein!