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Blogue de Hélène Arsenault


samedi 30 juin 2012

Maudit NANO!


Aujourd'hui c'est la dernière journée pour se prévaloir de l'offre spéciale des gagnants du Nanowrimo de novembre passé, via CreateSpace. Ceux qui ont relevé le défi d'écrire 50 000 mots durant tout le mois de novembre passé remportaient 5 impressions gratuites de leur roman, pourvu que tout soit terminé avant le 30 juin 2012, date de tombée. Les années précédentes, c'était plutôt une seule copie, donc j'étais très heureuse cette fois d'obtenir des copies que je pourrais laisser à mes plus fidèles supporters. Je me suis aperçue cette année qu'en fait, l'an passé je n'avais que commandé l'épreuve gratuite, et je n'avais jamais été au bout du processus. Laissez-moi vous dire que la différence est minime! Mais quelle joie de recevoir une copie du livre sur lequel on a tant sué, avec notre bio et notre petite photo en quatrième de couverture, même si ça ne vient pas des éditeurs! Pour moi, ça me permet de visualiser ce que ce sera dans quelque temps, et surtout c'est plus agréable à lire pour mon entourage, pas toujours à l'aise avec le format électronique. 

Mais je me fais prendre chaque année. C'est gratuit avant le 30 juin, alors il faut que je termine pour cette date. Même si je peux obtenir une épreuve gratuite, même si le livre en question revient à environ 12-15$ US la pièce, frais de livraison compris, donc ça ne coûterait pas grand-chose de prendre quelques jours de plus pour terminer le travail. Et même si les 5 copies en question sont gratuites, mais pas la livraison, alors au final je paie environ la même chose que si j'avais acheté une copie envoyée à mon propre rythme. Mais non, je sais que si je dépasse ma date butoir, je risque de ne pas terminer, et ça me tient trop à coeur pour le risquer. Moi et les deadlines, nous avons une longue histoire d'amour ensemble.

C'est ainsi que tout le mois de mai, je terminais mon Tome I du Cercle d'Hélia, roman fantastique à saveur parapsychologique, et après l'envoi aux éditeurs je me suis jetée sur le Tome II durant tout le mois de juin, faute du nanowrimo. Alors depuis, vous devinerez que la pile de vaisselle sale augmente, les vêtements aussi, d'un côté, les propres, de l'autre, les sales, et les piles s’amoncellent si haut que sous peu, elles se joindront et là, ce ne ne sera pas jojo! C'est que mon complice dans la vie de tous les jours est un peu usé par toutes ces distractions qui me tiennent éloignées de mes responsabilités familiales, mes enfants aussi, mais au moins, aujourd'hui ça se termine- jusqu'à novembre prochain! Nous avons une entente, novembre et juin chaque année maintenant, Hélène n'est pas à la maison, et c'est la faute au maudit Nano! 

Prochain projet: Démarrer ma chronique du Sans papier de la Teluq, dont la date de tombée est à la mi-août, en plein durant mes vacances, puis possiblement une nouvelle, si j'ai le temps. Entre-temps bon été à tous. 


dimanche 10 juin 2012

Les clowns vengeurs contre les nourrissons


Mais non, ce n'est pas le nom du prochain roman à paraître dans la série "Les clowns vengeurs", mais plutôt une façon de décrire ma journée de samedi! 

J'ai passé un excellent moment, court, beaucoup trop court, dix minutes peut-être? Au lancement des deux derniers titres de la série, "L'initié" de Pierre H Charron et "Les couloirs de l'éternité", de Jonathan Reynolds. Pressée pressée, je sortais de mon congrès de la ligue La Leche, un organisme en allaitement et périnatalité qui organise des symposiums très intéressants pour la travailleuse dans le domaine que je suis. J'ai pris mon heure de lunch pour quitter les nourrissons, du congrès au collège Jean de Brébeuf, et me rendre chez les clowns vengeurs, à l'Auberge du Dragon rouge, dire bonjour à Monsieur Charron que je tenais à saluer en personne, et me procurer son nouveau bouquin dédicacé. En passant, désolée Pierre mais j'étais tellement pressée, mon attention allait dans tous les sens que je n'ai pas eu la fin de l'anecdote que tu tentais de me raconter sur tes débuts littéraires, vraiment navrée! Je veux vraiment connaître la suite. 

J'ai fait la rencontre de Jonathan Reynolds, un jeune homme très sympathique et auteur prolifique que je découvre tout juste. Je vais bien finir par lire toute la série des clowns vengeurs, moi!

Enfin j'ai dû reprendre mes jambes à mon cou et quitter le lancement sans même avoir goûté aux hors-d'œuvre qui me semblaient, ma foi, fort appétissants. Je suis rentrée au congrès un peu en retard, mais au final les clowns je n'ai pas manqué grand-chose et ma petite expédition m'aura apporté beaucoup. 
Beau lancement donc, belles rencontres dont aussi Isabelle Lauzon que j'ai à peine eu le temps de saluer. Ça fait plaisir de se voir en personne pour une fois, de se parler et d'échanger un brin.


En espérant que la prochaine fois, j'aurais plus de temps à consacrer aux auteurs et visiteurs, mais mieux vaut une petite saucette que rien du tout, que je me dis! 

dimanche 3 juin 2012

En vrac

De belles rencontres
Jeudi passé se tenait le traditionnel souper des collaborateurs du Sans papier de la Teluq. Nous venons tous de terminer la saison (voir mon dernier billet de la saison ici). Je dois maintenant me creuser la cervelle pour l'an prochain, ça a été tout de même un petit marathon d'écrire cette nouvelle interactive mois après mois, demandant aux lecteurs de voter pour la suite. Ça me mettait encore plus à la dernière minute et à solliciter les opinions, mais j'ai vraiment beaucoup appris. Je ne sais pas si j'ai le goût de récidiver, mais on verra. 

Lors de ce souper j'ai eu le plaisir de revoir certaines personnes de ma connaissance, dont Aragonne que je salue au passage, et plusieurs autres. Beau groupe, discussions intéressantes et soirée enlevante sur des sujets variés, c'est toujours très stimulant. Sans parler du bon repas au resto le Petit extra sur Ontario, un classique pour notre petite troupe. 

J'ai fait la connaissance de nouvelles personnes que je n'avais pas eu la chance de côtoyer auparavant, l'un chroniqueur qui prend sa retraite cette année, l'autre musicologue et un autre encore critique de films. Nos sujets de chroniques sont aussi variés que nos personnalités, mais nous partageons tous ce besoin de raconter, d'informer ou de distraire. Une belle soirée donc qui m'a changé les idées et ouvert à autre chose que mon petit monde.

Des nouvelles encourageantes

Vendredi j'ai reçu une première enveloppe d'un éditeur. Je viens tout juste d'envoyer mon manuscrit, alors je l'ouvre, fébrile, le coeur battant la chamade. C'est un accusé de réception, m'assurant qu'on a soumis mon bouquin au comité de lecture. Ouf! J'ai eu peur qu'aussi rapidement, ce soit une lettre de rejet. C'est qu'on m'a fait très peur. Si j'en crois tout ce qu'on écrit sur le sujet des soumissions, nos manuscrits peuvent se retrouver rapidement à la corbeille si l'on n'a pas suivi les règles de base dans le formatage, si la lettre de présentation n'est pas impeccable, si elle n'est pas assez accrocheuse, etc. À cet effet j'ai suivi scrupuleusement les recommandations de Dominic Bellavance, ici. Source exceptionnelle d'information pertinente sur le sujet, il assure toutefois que la lettre de présentation peut nuire plus qu'elle peut aider. Je me suis donc croisé les doigts en envoyant une présentation, je m'en sentais l'obligation. Il me semble que ce n'est pas très poli, de ne pas se présenter, mais c'est peut-être juste moi. Et ça dépend bien sûr des maisons d'édition. Lorsqu'elles nous demandent précisément une présentation et un synopsis, il faut bien les accommoder. Déjà une étape de franchie donc, on me lira et j'espère qu'on appréciera. 

Actualités

Samedi matin je me lève sur ce titre de la cyberpresse: "La loi spéciale à calmé le jeu, estime Courchesne". Franchement quand tu es obtus... C'est comme si elle me disait: je me fous totalement du nombre de personnes qui descendent dans la rue, qui tapent de la casserole depuis l'adoption de la loi spéciale, il y a moins de violence. Eh, oh, c'est que les familles, c'est moins porté sur la violence peut-être, je ne sais pas, mais ce que je reçois comme message, c'est que tout ce qui la rejoint, c'est la violence. Mais qu'est-ce qu'il faudra pour qu'elle prenne cette crise au sérieux? Je m'inquiète beaucoup, à entendre des âneries pareilles. Du coup, je n'ai plus eu envie d'ouvrir internet ou les bulletins de nouvelles de tout le weekend, après ça. 
"Crions plus fort, pour que personne ne nous ignore"